6 – Adopter la bonne vision…
Dans nos relations interpersonnelles, familiales et professionnelles, nous pouvons être invités à « prendre une nouvelle posture ou une autre vision » de la situation, afin d’améliorer les contacts ou d’apaiser les tensions…
Cet exercice est rude parce qu’il nous oblige à « prendre sur soi » afin de ne pas exploser, de ne pas éclater de colère ou de larmes,…
En réalité, la colère gronde intérieurement, et nous ne voyions plus que cette douleur ou cet agacement qui ronge l’âme…
Ces tensions sont multipliables à souhait dans nos relations, dans nos vies, dans nos projets et ainsi dans nos rêves à bâtir…
Ce sont les problèmes, les contraintes, les obstacles,…
Ce qui est intéressant, face à la construction de votre projet, c’est la façon dont vous regardez ces difficultés : globalement, vous avez le choix entre deux méthodes ou, dans le langage de coaching, deux locus de contrôle, lesquels distinguent notre manière de réagir et de percevoir, face à ce que nous vivons :
- Ainsi, le locus externe fait réagir avec un doigt accusateur, justifiant difficultés et échecs par ce qui est subi « à cause de l’extérieur » (Pas de chance !, le mauvais sort, l’incompétence de l’autre ou son désir de nuire,…)
- Alors que le locus interne intègre la qualité de sujet-acteur face à sa situation ou sa difficulté personnelle, afin d’analyser et d’entrevoir comment y faire face au mieux, comment rechercher une solution.
Autrement dit, c’est toute la différence entre :
- Pensée négativement ou positivement
- Subir ou s’adapter
- Réagir ou pro-agir…
- Voir le verre à moitié vide ou à moitié plein
Prendre le temps et le soin de PENSER POSITIVEMENT est une culture réellement bénéfique pour soi-même ! Elle nécessite
- d’accepter de considérer l’état d’une réalité, telle qu’elle est ! (si vous attendez un colis et qu’il n’arrive pas… inutile de se noyer dans des conjectures et autres colères… qu’est-ce que cela peut changer sinon d’augmenter votre tension ?)
- de s’adapter à la nouvelle situation en considérant « l’opportunité » de pouvoir faire autre chose !
- de réaliser que cette contrainte peut être une chance !
Afin d’illustrer cette notion d’adaptation, voici une vidéo réalisée par une grande entreprise de recyclage (ce n’est en rien une communication commerciale !). Ce message environnemental peut-être vu avec les deux locus… dans un cas, ce serait la fin du monde ; dans l’autre, chacun peut redresser la barre (et l’entreprise nous invite évidemment à la percevoir dans cette approche) !
Observez donc comment vous vous situez face aux efforts individuels demandés, face aux risques et responsabilités évoqués…
Devant ces informations et interpellations, êtes-vous… Catastrophés ? Inquiets ? Mobilisables ? Mobilisés ? Admiratifs ? Concernés ?… En fonction de votre regard, votre mobilisation change ! Encore faut-il que vous soyez en mesure de laisser sa juste liberté à votre regard !
Il en va de même pour bâtir votre projet !
Et je vous propose de parler d’adaptation,
et même de VOUS ADAPTER OUVERTEMENT
pour bâtir votre rêve !
Je vous ai invité à réfléchir sur votre projet idéal et vous commencez à le cerner. Tant mieux ! Vous avez certainement commencé à envisager des étapes, des appuis, des opportunités à solliciter… Tant mieux ! Et pourtant, votre projet ne se bâtira pas forcément exactement comme vous l’envisagez ! S’adapter ouvertement, c’est précisément admettre que votre projet ou votre rêve vont s’écrire et se réécrire en permanence dès lors que vous serez en chemin. Prendre plus de temps que prévu, ne pas obtenir un soutien attendu et même changer quelques points forts de votre projet ne constituent en rien des échecs ! Ces réalités témoignent de votre mise en route ; forcément vous allez rencontrer des entraves et la question n’est pas de savoir comment les éviter, mais comment les contourner avec une ouverture souriante… Elle est là l’adaptation.
Pourquoi certains de nos mentors ont-ils si bien réussi ?
Parce qu’ils se sont mis au cœur de leur action et se sont ouverts à leur besoin authentique, en laissant de côté la retenue du mental…
Ils ont laissé de côté toutes les retenues du « Mais »
Ils ont pris la force du « OUI » et du « JE ».
A vous de conjuguer ce « OUI, JE » ! Cette force est à la portée de chacun de nous ! Et je suis sûr que vous avez déjà vécu cette hésitation torturante entre « c’est la faute de l’autre » et « je serai plus fort en m’adaptant » ! Partagez tout de suite ci-dessous, dans les commentaires, vos expériences et même vos doutes.