Nous avons toujours le choix
Un changement de carrière, un déménagement,… ?
Pourquoi opérer un changement d’entreprise, de région,… génère-t-il autant d’hésitations. Depuis que j’accompagne des personnes dans leur projet, face à leur difficultés ou devant leurs envies, je perçois combien chaque choix provient d’un désir à combler. D’ailleurs, je ne suis pas le premier à l’affirmer puisque Platon définissait déjà le désir comme l’expression d’un choix à combler : en réalité, nous sommes amenés à effectuer des choix pour opérer un changement ou bien pour faire en sorte que cela ne change pas. Dans les deux cas, un mouvement interne de réflexion nous pousse à choisir. Parfois ces désirs sont conscients et nous permettent de savoir réellement ce que nous souhaitons combler, par fois ils sont inconscients et nous ne savons même pas que nous avons un désir !
Le choix par dépit : un manque de confiance
Parfois, il nous arrive d’effectuer un choix par dépit, « parce que nous n’avons pas le choix« , « parce qu’il n’y a pas d’autres alternatives« , « parce que nous sommes obligés« ,… Pourtant, même dans les situations d’apparent non-choix, nous pouvons décider de choisir. Et d’ailleurs nous le faisons, car notre choix s’active autour de notre volonté affirmée à ne pas pouvoir choisir ! Le plus courant, dans le milieu professionnel, je rencontre des cadres, des salariés qui se sentent de plus en plus « obligés » par leur travail, notamment parce qu’ils vivent comme une contrainte violente, les évolutions de contexte, les pressions de rentabilité et même les valeurs de l’entreprise qui deviennent contraires aux leurs.
Outre le fait que nous avions le choix en amont d’accepter ou non ce travail, il est possible de s’activer pour rechercher et trouver un autre poste, dans une autre entreprise, là où nous ne serons plus en contradiction avec nos valeurs.
Choisir notre attitude
D’autres fois, y compris dans les situations les plus douloureuses, nous avons le choix de l’attitude à adopter. Peut-être avez-vous déjà entendu parler de Victor Frankl : dans son livre, Découvrir un sens à sa vie, il raconte ses années passées en camp de concentration durant la seconde guerre mondiale et explique comment il est parvenu à choisir un état d’esprit qui lui a permis de faire face à de terribles conditions : il a cultivé la force et l’esprits positifs. Nous avons ainsi le choix en permanence de nous déconsidérer pour laisser grandir nos émotions négatives ou au contraire cultiver cet état positif qui ouvre la chance au fait de se donner une nouvelle chance et de ne pas abandonner l’espoir.
AGIR… Plus facile à dire qu’à faire ?
Oui certainement ! Il reste que tout ce qui nous retient, ses choix impossibles, sont une parade pour ne pas assurmer notre responsabilité ultime face à notre vie. Certes nous pouvons être plus ou moins chanceux, mais en ultime ressort, nous sommes seuls en mesure de définir notre avenir, notre destin.
Assurément, ce n’est pas facile. C’est une des raisons pour laquelle nous sommes si habiles pour esquiver par nos savantes excuses, voire par un déni développé. Résultat, il en découle le choix inconscient de ne pas savoir ou de ne pas voir que ce choix est motivé par un manque à combler : manque de moyen pour faire face, manque d’envie, peur, manque de réflexion,… C’est aussi une des raison pour laquelle l’activité de coaching se déploie, afin d’ouvrir vraiment l’horizon. Et je vous y invite !
La lucidié FACILITE LA RECONVERSION ET LES PROJETS !
Savoir ce qui est bon pour soi, ce qui nous permet de construire notre chemin tel que nous le souhaitons n’est ni plus ni moins que de cultiver la conscience de soi. Plus nous savons être présent à nous-mêmes et plus cette lucidité nous guide vers des choix assumés qui nous font du bien ; mieux, la lucidité nous permet de travailler l’acceptation de nos forces et de nos limites.
La notion de désir est liée à la lucidité. Plus je suis éveillé à ma vie, plus je désire de manière consciente ce qui est bon pour moi, et plus j’assume la nécessité de ce choix. La conscience d’effectuer un choix, surtout lorsqu’il est bon pour nous, nous permet de le vivre et de le réaliser jusqu’au bout, même lorsqu’il parait difficile.
Vous voulez tester un truc ?
Prenez un peu de recul sur ces huit derniers jours et listez les choix, petits et grands, que vous avez opérés. Répartissez les ensuite dans les catégories ci-dessous et vous pourrez ainsi mesurer en pourcentage leur répartition.
- Choix permettant de satisfaire les besoins primaires (manger, dormir, être en sécurité)
- Choix par dépit, par obligation
- Choix de ne pas choisir
- Choix par le désir d’atteindre un résultat positif attendu
Peut-être allez vous mesurer en quoi l’affirmation de soi ouvre des portes !