VOUS VOULEZ LÂCHER PRISE AU TRAVAIL ?
Pressé(e), sous pression, souvent débordé(e), vous vivez de plus en plus vos journées de travail comme une réelle course contre la montre ! Pas étonnant que vous sentiez la fatigue et même le stress ! Le pire, c’est certainement que vous ne voyez pas de solution « raisonnable » pour sortir de cette course folle. Et si vous commenciez par lâcher prise… ?
Lorsque je propose le lâcher prise à mes clients, j’ai l’habitude de recevoir deux types de réponse qui me signalent vraiment combien ma proposition peut paraitre… incongrue !
Pour certains, le lâcher prise s’apparente à une introduction à la spiritualité de l’univers, et ce n’est donc pas la solution très praticopratique pour répondre à leurs soucis !!
Pour d’autres, le lâcher prise représente une espèce de soumission à la situation ou face à l’autre, c’est-à-dire une capitulation inacceptable !
Et pourtant…
Et pourtant le lâcher prise est une solution majeure !
Si vous tenez dans la main un bâton et que celui-ci entre par mégarde dans un broyeur, vous lâcherez la prise en main de votre bâton sans même vous poser de questions, avant que celle-ci ne soit broyée !
Oui le lâcher prise est un état d’esprit à cultiver et sans nul doute une capitulation face ce qui nous tient à cœur, mais aussi ce qui nous stresse ! Mais je préfère alors parler de renoncement.
Renoncer sagement, en raison, témoigne de notre capacité et de notre force à mesurer ce qui est vraiment important. Or si nous nous battons, c’est juste pour rassurer notre égo qui ne se satisfait pas au renoncement, parce que nous sommes baignés dans une culture où renoncer correspond à perdre !! Mais perdre quoi au fait ? Des queues de cerises, la plupart du temps !
N’attendez pas d’être en danger pour lâcher prise ?
Voici quelques pistes très concrètes !
Lâcher prise : on arrête de répondre à tout
Trop d’appels, trop de mails = trop de tensions en vue ? L’espace d’une demi-heure, on ne répond plus au téléphone et on ferme sa boîte mail.
Pendant ce temps, on peut mieux se concentrer sur sa tâche ou en profiter pour s’accorder une pause détente. Vous mesurez combien le téléphone et les mails sont chronophages… Centrez-vous sur ce que vous avez à faire, à vivre et tant pis si d’autres s’impatientent ! Ne tombez pas dans ce piège de l’immédiateté : ce n’est pas parce qu’un mail arrive qu’on doit y répondre dans l’instant. Et si vous indiquiez en bas de page de vos mails que vous prenez connaissance de vos courriels qu’une fois par jour ? Et si vous placiez un message sur votre répondeur pour dire que vous n’êtes pas joignable et que vous rappellerai plus tard…
Lâcher prise : faites de votre mieux
A trop vouloir bien faire, on finit par se faire du mouron pour rien, et surtout on prend du retard à relire 30 fois la même chose, à corriger toujours la même phrase, à s’interroger encore et encore,… tout ça pour rien !
La solution ? Accepter les petits ratés. Parce qu’ils permettent de progresser et qu’honnêtement, la formulation du paragraphe 2/b, ça ne changera pas la face du monde.
J’aime cette approche des accords Toltèque qui rappellent qu’on ne fait pas mieux que faire de son mieux ! Et précisément cette philosophie nous rappelle à l’humilité autant qu’à la bienveillance vis-à-vis de nous-mêmes.
Lâcher prise : ne pas en faire une affaire d’état
Une réunion entre collègues qui tourne au vinaigre ? Dans la mesure du possible, on essaie de rester calme et surtout, on se détache. L’espace de quelques instants, on oublie la tension pour se visualiser des scènes humoristiques et « se représenter son patron en caleçon lorsqu’il fait une remarque cinglante, s’imaginer que les cadres participant à une réunion houleuse ne sont autres que les sept nains en train de débattre sur le sort de Blanche-Neige… ».
Bien sûr, il ne s’agit pas de s’afficher provocateur (en tout cas ce ne serait pas le bon moment) ; il s’agit de prendre un instant de recul, de respiration, pour vous permettre de saisir que ce n’est pas la fin du monde !
Lâcher prise : en pleine conscience
La Pleine Conscience, voilà encore une proposition qui ouvre souvent aux sourires sarcastiques… (c’est un truc pour les illuminés !) Je vous assure que ceux qui connaissent cet outil sont assurément les précurseurs de ce que notre société tout entière sera amenée à vivre demain ! Nous ne pourrons pas éternellement cavaler après la performance absolue ou la course au temps. Regardez donc ce récent reportage sur France 2 et observez comment la journaliste dubitative prend progressivement le temps de respirer et d’adhérer !
Toute cette problématique de la Pleine Conscience
et de la qualité de vie au travail
est traitée dans la formation
« Ambassadeur du mieux-être ».
Ne manquez pas les dates
de la seconde formation,
en septembre 2016.